Un rendez-vous secret [ PV avec Red O Lysander et Iris Valdroff ]

Le ciel si sombre, fut aussitôt marqué de couleur pastel, car la douce nuit, laissa place au jour. Qui étirai les bras afin de retirer la couverture obscure qui recouvrait le ciel.  Doucement, l’air ambiant se réchauffa, l’affrontement entre le chaud du soleil et le froid de la nuit, créa une nappe de brouillard qui recouvra le sol. De fine gouttelette de pluie, fraiche et chaude à la fois, toucha la végétation en éveille. Libérant les odeurs des fleurs, des champs et du temps. Mais ces délicats parfums furent subitement dissipés par l’odeur âcre du marchand de poisson qui venait d’ouvrir commerce et par les échos de l’alcool des gens qui sortaient de la taverne, le visage défait par la fatigue.  Les rayons du soleil avait complètement effacé la présence de la lune, seule quelques petites étoiles faiblement brillantes cherches a prolongé la nuit. Le temps, recommençait doucement à reprendre là où il  avait marqué un suspend. Comme si la nuit n’était que songe, le jour devient alors bruyant, le grondement de la vie en ville s’éleva vers le ciel, déchirant le voile de silence instauré par Morphée.

Le peuple sortir de leurs rêves, de leurs cauchemars ou de leur nuit de débauche. L’heure du travail avait sonné et la vie devait reprendre son cours.  Contrairement à la ville, la vie dans le château n’avait point fermé l’œil. Le Roi avait passé une bonne partie de la soirée à écouter sa fille chanter et jouer du piano pour lui et ses invités. Quelques Barons d’Ambroisia étaient passé souper en compagnie du Roi afin de discuter d’une potentielle chambre close à Kamen.  Ce fut lorsque le soleil avait montré son nez, que la princesse se laissa tombé dans son lit.

Malheureusement, elle n’avait point le temps de dormir. Elle qui devait se préparer pour l’évènement de l’année. Le Roi donnait un bal masqué, il avait invité les Ducs, les Barons et les marquis de tous les continents.  Allongé sur son lit, elle avait passé un moment les yeux fermé. Profitant des quelques secondes loin du regard de son père et de celui de tous ces hommes qui admiraient sa beauté.  Portant une simple nuisette couleur ciel, la jeune princesse écoutait les sons du couloir. Elle se doutait bien, que d’un instant à l’autre Michelle, sa bonne, Allait entrer comme un coup de vent dans sa chambre, afin de lui faire prendre un bain et de l’habiller pour la soirée.  Aussitôt pensé, aussitôt fait. La porte s’ouvrit dans un grincement habituel, puis une vieille femme ridé et plutôt enrobée, pénétra dans la chambre, Emportant avec elle une odeur de farine et de sauce tomate. Iris ouvrit aussitôt les yeux, poussant un profond soupire de désespoir.  Elle se redressa doucement sur ses coudes, les yeux endormirent

- Michelle.. J’ai besoin de dormir.. Dormir vous savez ? Fermer les yeux et rêver… Se reposer ! Cela fera bientôt 2 jours que je n’ai pas fermés les yeux…

La bonne ouvrit les deux portes jumelles du placard à vêtement de la princesse et de ses vieilles mains de travaillante, regarda délicatement chaque robe. Malheureusement, elle ne trouva aucune robe assez belle pour souligner les attentes du Roi en cette soirée. Son regard se posa sur les deux femmes qui venaient d’entrer dans la chambre, saut en main, afin de remplir le bain de la princesse d’une eau aromatiser à la lavande et la plus chaude possible. Cela pris quelques minutes avant que le bain soit prêt. Mais iris n’avait point bougé de sur son lit. Michelle s’approcha de cette dernière avant de la forcer à retirer sa nuisette et de la pousser en direction du bain.

- Allez princesse, vous devez vous préparer pour le bal

Iris fit tomber le délicat tissu de soie à ses pieds, avant de pénétrer doucement dans la bassine d’eau qui la fit frissonner au simple contact de sa peau à la chaleur de l’eau.  Elle s’installa confortablement et ferma les yeux de nouveau, laissant l’odeur envahir son corps et s’endormit un peu acause de la chaleur et de la fatigue qui lui hantait l’esprit. Michelle continua de chercher des vêtements présentables pour la jeune princesse mais ne trouva que des robes vieilles d’une semaine.  Elle demanda donc aux deux servantes, L’Ilya et Serena, de s’occuper d’habiller la princesse avec un corset et des sous-vêtements appropriés. Puis elle quitta la chambre. Iris qui avait commencé à sombrer dans les bras de Morphée, fut subitement tirer de sa rêvasserie par l’Ilya qui avait commencé à lui laver les cheveux.  Un nouveau soupire aux lèvres de ne point pouvoir dormir, elle qui ne demandait que cela. Une simple heure, une petite heure pour fermer les yeux. Mais son désir n’était point important. Son père lui pourtant était couché et il restait encore 10 heures avant le bal. Cela ne prend pas 10 heures de préparation pour habiller une princesse. Découragé, elle chassa les deux servantes de la salle de bain, désirante de se faire toilette elle-même.  Les servantes quittèrent la pièce d’eau pour aller attendre dans la chambre de la princesse, préparent ses sous-vêtements. L’eau commença à devenir de plus en plus froide. Iris frotta sur sa douce peau, un savon de lait de chèvre, qui créa une mousse au contact de l’eau. Lorsqu’elle termina avec la savonnette, elle rinça sa peau et sortie du bain avait d’être complètement fripé. Vous savez, la réaction qu’a la peau lorsqu’elle est trop hydratée.
Posant le pied sur le sol, un frisson du au froid de la pièce lui attaqua le corps. Elle prit donc la direction de sa chambre, oubliant de sécher son corps.

Le regard des deux servantes, complètement paniqué par l’eau qui s’écoulait du corps nu de la princesse, la fit aussitôt rire. Mais ces dernières n’avaient point le cœur à rire, et aussitôt, elles s’élancèrent dans sa direction avec une serviette et lui s’écha le corps afin de commencer à l’habiller. Iris restait debout, le regard perdu dans les rayons du soleil qui était pénétré par sa fenêtre.  Pour elle, cette mascarade était chose habituel. À Chaque matin, on la lavait, l’habillait et elle allait déjeuner en présence du Roi. Parfois, ce dernier resta au lit, laissant sa douce enfant déjeuner avec elle-même. Parfois, même souvent, il était malade, donc il ne venait pas au déjeuner. Ou simplement, il n’était pas encore rentré au château. Mais cela ne semblait pas l’attrister, elle adorait son père plus que tout, mais la jeune princesse aimait bien être seule avec ses pensées. Michelle fit irruption dans sa chambre, tenant entre ses mains une boite qu’elle déposa sur son lit avec un sourire des plus ravis.

- Voici votre nouvelle Robe. Elle a couté une fortune à votre père, mais je pense que c’est la plus belle robe de votre collection

La princesse  tourna donc son attention sur la boite, encore une robe. Michelle retira le couvercle de la boite, comme si c’était un trésor, son regard remplis d’étoile se posa sur le doux tissu qui venait du continent scandinave. L’un des tissus les plus doux et rare.  Les deux servantes, restèrent ébahies devant la beauté de l’étoffe.  Michelle se plaça alors derrière la princesse afin de serrer encore un peu plus le corset. Ce qui coupa le souffle à la princesse. Sa silhouette était déjà parfaite, mais le roi aimait bien sentir la douceur d’un corset sur le corps de sa fille, il l’obligeait donc à en porter un.  Le souffle  court et la douleur qui lui déchirait le corps, elle ne fit que mordre sa lèvre inférieure. Afin de ne pas hurler de douleur et de subir le regard sombre de Michelle.  Qui était, je vous informe, l’une des maitresses du Roi.  Cette femme détestait la fille du roi, car acause d’elle, Michelle n’avait point toute l’attention du  Roi.

Michelle termina donc de nouer les cordes du corset avec un sourire satisfait et passa la tête de la princesse dans le trou de la robe.  Le tissu caressa la peau de la jeune fille et lui arracha un sourire, la légèreté et  la douceur de ce dernier lui plaisant énormément.  Une fois la robe sur son corps elle se regarda dans le miroir. Les servantes terminèrent de nouer les nombreux rubans qui composaient la robe couleur rouge et or. Une fois terminée, la princesse avait le souffle coupé, oui par le corset trop serré, mais par l’image qu’elle reflétait dans le miroir.  Ses longs cheveux blonds furent légèrement bouclés grâce à un bout de métal chauffé dans le feu.  Les boucles de ses cheveux lui tombèrent jusqu’au milieu du dos et lui donnait encore plus l’air d’un ange. Au déplaisir de Michelle qui savait que le regard du Roi ne quitterait pas la jeune princesse.  Il ne restait, dans la boite, qu’un masque brodé rouge et or, qui cachait uniquement le haut du visage. La princesse le prit dans ses mains, mais il était trop tôt pour le mettre. Elle l’attacha donc après un ruban de sa robe et termina de mettre de la poudre et de la couleur sur ses joues et ses lèvres.



La matinée avait laissé place au soir, comme à son habitude, le Roi n’avait pas fait acte de présence lors du déjeuner avec la princesse. Cette dernière n’avait éprouvé aucun ressentiment à l’annulation du roi. Une profonde fatigue avait envahi son corps, mais elle gardait le sourire. Même si elle avait parfois la tête qui tournait, dû au manque d’air dans ses poumons. Elle restait bien assise sur la chaise qui lui avait été réservée.  Son père l’avait placé à la table des jeunes femmes. Afin que personne ne reconnaissance sa fille. Cela était le but de la soirée non ? Être masqué et s’amuser. Le Roi aimait tendrement sa possession, mais il n’aimait pas l’interdire de s’amuser. Il lui avait donc accordé le privilège de ses mêler à la foule, avec plusieurs restrictions bien sûr.  Assise entre une Marquise et une Duchesse, les conversations divergeaient dans tous les sens. Du manque de nourriture ou des fesses des serveurs, les vanités de ces grandes dames ne semblaient pas intéresser la princesse. Qui se concentrait pour respirer et ne pas piquer du nez dans son assiette de légume.  Le roi, pour sa part, ne portait aucun masque, il n’acceptait pas d’être vu comme un vulgaire invité à sa propre fête.  Vêtu des plus beaux habits et de sa couronne, il avait un verre à la main. Se levant, il prit la parole devant tous les gens qui , respectueusement, arrêtèrent de parler

James Valdroff a écrit:

- Mes chers invités, je suis heureux de vous voir aussi nombreux en cette belle soirée. Vous connaissez tous ce qu’un bal masqué ! Gardez votre anonymat jusqu’à la fin de la soirée ! Buvez ! Manger ! Danser et amusez-vous !  De plus, servez-vous comme bon vous semble, je ne veux aucun reste pour demain !

Sur ses dernières paroles il se mit à rire et leva son vers en direction de l’assemblée, la musique commença doucement sur un air de valse kamenienne.  Les jeunes hommes invitèrent des femmes qui leur étaient complètement inconnu. Pour sa part Iris refusa l’invitation d’un homme masqué au chapeau de plume, s’excusa à sa tablé, elle prit direction du balcon de dehors, afin de prendre un peu d’air, ce qu’elle arrivait à faire difficilement. Une main sur son ventre, elle regardait le ciel. Elle ne pouvait que prendre des petits respirent, mais l’air de dehors lui fit le plus grand bien.  Un serviteur qui l’avait vu sortir, c’était approcher avec en main un plateau de champagne. Elle ne refusa point une petite coupe remerciant l’homme qui la laissa à sa solitude. Portant le vers à ses lèvres, c’était la première fois qu’elle se laissa tenter par l’alcool. Elle qui avait vu le résultat que ce poison avait sur son père. Le pétillant de l’élixir la surprise et elle ne put s’empêcher de toussé un peu. Cachant de sa main gantelet ses lèvres avec un petit rire.

La nuit était fraiche en cette fin d’été, mais le ciel tirait de plus en plus vers l’obscurité et déjà la lune était bien claire dans le ciel. Du balcon, il était possible de voir le port, ou plusieurs bateaux avaient jeté l’ancre pour la nuit. Le regard de la jeune princesse se perdit aussitôt sur la mer, qui était sombre et calme, quelques vagues déchiraient sa surface. Troublant de beauté, la princesse qui soupira… Murmura du bout des lèvres

- Que sait beau… La mer aussi grande soit-elle, n’a aucune limite, n’a aucune prison… Elle danse avec le ciel étoilé ou avec le soleil. Elle peut être colère, comme elle peut être douce. Comme j’aimerais pouvoir la toucher de nouveau. Y plonger mes pieds…

Elle avait pris appuy contre la rampe qui entourait le balcon, le souffle lui avait manqué un bref moment, la princesse avait donc fermé les yeux afin de garder son calme. Bientôt la soirée sera terminée et l’enfer se terminera avec elle. Elle souhaitait que le Roi soit tellement soul, qu’il dorme avant la fin du bal.  Comme s’il était écrit sur son front, les gens semblaient l’ignorer. Avait-il peur du regard du roi ? Seul un homme l’avait invité à danser. Mais le temps n’était point bien choisi.  Seule sur le balcon, elle laissa le froid lui refroidir la peau. Les échos de la musique parvenait à ses oreilles, mais elle préféra fredonner des paroles à cet air démuni.



Son regard n’avait pas quitté la mer, qui semblait un peu plus agité. Sa voix était enchanteresse, douce et calme, aucun sanglot n’avait brouillé les paroles qui lui venaient du cœur. Les larmes avaient envahis le regard de la douce jeune fille, laissant ses yeux d’un bleu-vert des plus claires. Les larmes créaient l’illusion de la mer dans son regard profond. Et elle pouvait sentir son cœur se déchirer. Elle savait parfaitement, que son père avait organisé ce bal afin de l’amuser. Mais son cœur était depuis trop longtemps en miette. Depuis le départ de son frère, la princesse ne trouvait plus le sommeil et avait chassé les rêves de sa vie. Elle était devenu, ce que tous désirait. Une poupée au cœur brisé, une belle femme silencieuse, qui attendait le retour de son père à chaque nuit. N’osent pas fermer les yeux avant qu’il n’ouvre la porte de sa chambre. Sa vie n’était qu’un mise en scène, un faux sourire aux lèvres et elle faisait le bonheur de son père qui ne voyait pas la fleure se faner avec le temps.  Les rires des invités, se firent entendre à l’extérieur. Elle savait parfaitement, qu’elle devait retourner à cette fête. Que son père devait sûrement la chercher du regard… Ou que même son garde royale Kiel devait la chercher. Peut-être il l’avait trouvé, mais avait jugé bon de la laisser seule, la regardant derrière son masque, avec dans les yeux, des tristes souvenirs. Malheureusement, même lui qui était devenu important, aux yeux de la princesse, ne pouvait enlever la douleur qui la rongeait.

Selon elle, la seule chose qui pourrait apaiser sa douleur, était la mort. Mais elle n’avait pas le courage de faire l’acte irréversible. Mainte fois, elle avait déposé la pointe d’une dague au niveau de son cœur, les mains tremblantes, elle n’avait eu le courage d’appuyer pour mettre fin à cette douleur qui lui poignardait le cœur de plus en plus chaque jour.  Et Kiel l’avait déjà prise sur le faite. Il avait simplement déposé sa main sur la dague et plongé son regard dans celui de la douce fille. Elle avait explosé en l’arme et avait pris refuge dans ses bras.  L’étreinte lui avait fait un bien éphémère.  

Une légère brise venait de faire danser la robe de la jeune princesse, lui caressent le visage et souffla doucement dans ses cheveux, elle poussa un soupire et reporta ses lèvres sur la délicate coupe qu’elle tenait toujours entre ses doigts. Elle laissa le liquide glisser le long de sa gorge, l’enivrent de ses délicieuse arôme de raisin et de canneberge. La deuxième gorgé eu l’effet contraire de la premier et sembla apporter une chaleur au corps de la jeune fille. Elle ignorait si cela était normal, mais ne dit rien. Une larme quitta son regard, pour venir terminer sa course sur sa joue, humidifiant son passage. Du revers de la main, et délicatement afin de ne pas déplacer le masque qu’elle portait. Elle arrêta cette dernière avant qu’elle ne s’approche de son menton. Elle ne voulait, montrer sa tristesse devant les invités.  Elle resta donc dehors, ne souhaitant pas participer aux danses, avec des hommes qui la regarderont avec des rubis dans le regard. Elle souhaitait… souhaitez... À Cette simple pensé, elle ignorait complètement ce qu’elle voulait. Mais elle savait ce qu’elle ne voulait pas. Faisant, d’un mouvement rotatif du poignet, tournée le champagne dans le fond de sa coupe, elle se sentit légèrement observé, mais ne bougea point. S’imaginent, que si elle ne porta pas attention, l’être indésirable dans sa solitude repartirait en direction de la fête…

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Iris