Loin de la mer ( Risque de Parole de 18+)[Rp suspendu pour les fêtes]

La nuit était tombée et je venais de laisser derrière moi les belles femmes de la maison close d’Ambroisia. Encore l’odeur de ses femelle sur moi, qui avaient enlevé une partie de mes tourments, frottant leurs chaires contre la mienne. Au simple souvenir de cette nuit rempli de bière et de plaisir, j’avais un grand sourire qui flottait sur mes lèvres. Je savais que lorsque je retournerais au royaume et que je croiserai son regard, que mon être recommencera à frémir de désir. Mais j’étais avant tous, son père et son Roy.
Le voyage de retour se fit calmement, heureusement la mer était de notre côté, aucune orage ou tempête. Cela ne prit que quelques heures avant d’arriver au port de mon grand royaume. La nuit était bien fraiche et allait bientôt tiré à sa fin. Je pouvais voir, au loin mon château, mon royaume là où se trouve ma vie, mes serviteur.

Je sais très bien, qu’autour de moi se trouve le peuple de mon royaume, ce peuple pauvre et sans beauté, sans richesse et sens importance. Mon regard cruel arpenta les rues légèrement crasseuses. Aussitôt, un rire monta en moi, comme si leur malheur créait dans mon esprit une grande joie.

Aussitôt dans mon château, le soleil était levé, j’adorais entendre le bruis que faisait le silence, les serviteurs évitaient tous de se retrouver sur mon passage, détournant le regard pour ne pas croiser le mien.  J’adorais voir mon entourage soumis à mes moindres désirs. Arrivé devant la porte de la chambre de ma princesse, je chassa les gardes d’un simple regard. Sans même frapper, je tourna la poigner et pénétra dans la chambre, mon regard devenu un peu plus calme se posa aussitôt sur ma fille. Assise contre sa fenêtre, les premiers rayons du soleil découpait sa divine silhouette, ses cheveux blonds étaient rempli de lumière et son corps était parfaitement mis en évidence.  Je sentis en moi naitre de nouveau le désir charnel. Elle était si belle, si douce, elle était à moi. Je sentis un frisson parcourir mon être.  Je voulais qu’elle me regarde, qu’elle murmure mon nom dans mon oreille, qu’elle frôle son être contre le mien. Je pénétra dans sa chambre referment la porte derrière moi.

- Iris, ma fille je suis de retour

J’avais utilisé une voix rempli de miel, afin que son regard se pose sur moi. Je m’approcha d’elle, j’avais encore des images de ma douce nuit avec ces filles de chaire en mémoire. De sa douce voix, elle chantait, sa voix, me fit vibrer. Comme à mon habitude, je frôla la joue de ma fille du bout des doigts pour attirer son attention. Sa peau était douce, froide et me fit frissonner.

Pardonnez-moi ancêtre, ma fille à fit naitre dans mon cœur, un désir, je me fais violence pour ne pas lui faire subir mon désir le plus profond. Car elle est trop jeune pour subir mon ultime soumission.

Dans les couleurs du l’aube, les nuages assombri par le soleil, semblaient continuer leur route sans même accorder un regard aux êtres qui commençaient doucement à se réveiller. Aussitôt que les premiers rayons avaient frôlé les toits des bâtiments, un homme avait parcouru les rues afin d’éteindre les réverbères. La beauté du ciel obscur déchiré par la lumière, fit naitre au regard de la jeune princesse quelques l’armes discrètes et silencieuses.  Perdue dans ses pensées, Iris n’entendit pas la porte s’ouvrir, même si cette dernière avait fait un grincement interminable. Et que le planché sous les pieds du Roy, avait fait un craquement, elle ne détourna pas le regard du paysage. Sa voix, douce et sereine, fut soudainement remplie d’un peu de mélancolie.  Ses paroles, qui au début devaient lui apaiser l’esprit, lui noyait désormais le cœur. Au contact des doigts chauds de son père, elle ferma les yeux afin de ne pas penser au frisson de dégout qui lui parcourra le corps.  La chaleur des doigts de son père, lui rappelait toute les nuits passés à parler avec lui, à chanter pour lui, à le laisser lui caresser le visage, ou à jouer avec ses cheveux. Son père, lui portait une attention particulière depuis qu’elle avait c’est 13 ans.  Et la traitait comme une babiole, la coiffant, l’habillant et exposant sa beauté devant les barons, les seigneurs et les marquis. Elle se sentait utiliser, mais le Roy était fier de la beauté de sa possession.

Ses lèvres c’étaient mise à trembler et son regard se posa dans celui de son père. Ses yeux, couleurs mer, étaient devenu plus claire acause des l’armes qui perlaient à ses yeux. Elle reporta ses genoux contre elle-même, car elle savait que sa robe lui dévoila le corps et que son père en profitera pour la regarder. Ses yeux sur elle était comme le feu, brulant de désir et rempli de douleur. Pourtant cette douleur, il ne l’avait jamais vu, du moins selon elle. Car il continuait de la blesser encore et encore. Mais cela était son devoir, en tant que princesse, elle devait se plier au bon vouloir du Roy. Et si son désir était de posséder sa fille, elle ne pouvait qu’accepter d’un mouvement de tête. Car personne dans le royaume n’osait lui venir en aide, ou encore de défier le Roy sur l’inceste qu’il faisait fréquemment sur sa jeune fille.  

Le regard dans celui de son père, elle se força à faire un sourire, afin de lui faire plaisir, elle agrippa la main du Roy qui était toujours sur sa joue. La main du Roy était comme toujours, chaude et un peu rude.  Elle se tourna un peu pour faire face à son Roy.

- Bienvenue à la Maison père… Votre voyage c’est bien passé j’espère.

Elle pencha la tête sur le coter, laissant ses cheveux tombés en cascade dans son dos. Elle savait qu’elle ne devait montrer sa nuque à son père, lui qui adorait y passer les doigts, afin de lui caresser le dos. Se forçant toujours à sourire elle attendit la réponse de son père, silencieusement.